entre deux monde en suspens. (joelle)

we heart it.

JOELLE LYON
black hair, black clothes, black shoes, black skin. only black, never white.

AGE › vingt-six injustices dévorées, vingt-six élans héroïques placardés au creux des reins. les années s'additionnent sur le minois gracile, assassines, meurtrières. les années s'effacent quand elles grignotent l'épiderme pour s'y faire une place. DATE ET LIEU DE NAISSANCE › un hôpital modeste dans une ville un peu trop grand et certainement trop étouffante. les années 1958, un monde différent, toujours les mêmes personnes... une naissance comme une autre, si ce n'est des grands-parents incapables d'accepter le géniteur. NATIONALITÉ › purement américaine. c'est presque comme si le drapeau américain flottait devant ses yeux, sans réelle signification pourtant. ÉTAT CIVIL › joelle lyon. joelle. elle aime pas ça, joelle, de s'appeler joelle. alors souvent, elle baragouine un « jo » mâchouillé par les dents de devant, celles qui cachent la langue qui s'improvise vipère parfois. lyon. c'est tellement elle, et en même temps, tellement pas. les patronymes qui ne servent que d'identifiant, dépourvus d'une quelconque valeur sentimentale. jo, ni fille ni garçon. jo, savant mélange des deux genres. jo qui se fiche des étiquettes autant que de son dernier chewing-gum ou de sa dernière sucette à l'anis. OCCUPATION › serveuse au road inn. les verres et les couverts qui passent et qui repassent entre les doigts. joelle, elle ne comprend pas franchement la réputation de ce lieu... mais n'y prête pas une grande attention. joelle, elle accumule les biftons entre ses doigts, les glisse dans sa poche et s’accommode de cette richesse notoire qui est la sienne. GROUPE › the king and queens. l'époque de la popularité est aujourd'hui révolue, mais l'aura absolue qui l'entourait parvient de temps en temps à égratigner son palpitant. elle est passée d'un extrême à un autre, de la gamine trop reconnue à la femme presque inconnue.

✩ Hello, stranger.

jo, elle est de ceux qui grognent. de ceux qui mordent. jo, elle est de ces roses bardées d'épines, fardées de douceur. jo, elle est de ces vénus venues d'une autre planète, avec des rêves qui ont rempli la tête pendant de trop nombreuses semaines jusqu'à en perdre la notion du temps, jusqu'à en perdre la notion de la vie. et les rêves, à l'instar de ses pétales, se sont fanés. d'autres ont commencé à briller, se hissant haut dans le ciel pour rejoindre les étoiles - d'autres rêves en attente, ou oubliés. joelle, elle est de celles qui mettent un rouge à lèvres pétant qui écartèle les rétines. mais joelle, elle est de celles à qui ça va bien, que ça met en valeur. joelle, elle est de ceux qui ont ce charisme naturel que l'on envie tous sans savoir l'attraper. étoile filante. joelle, elle est de ceux qui gonflent la poitrine, s'arment de courage, défendent leurs idéaux becs et ongles.
joelle, elle est à la fois le mâle et la femelle. prête à se battre, prête à être protégée. joelle, elle est de ceux qui ne craignent pas d'être blessés... qui craignent surtout que les autres le soient. entre sauvagerie et altruisme, à la fois d'ici et d'ailleurs... mais surtout inimitable. mais surtout irremplaçable.

keywords -- venus, méfiance, ecchymoses, sarcasme, crocs, empathie, comète, altruisme, tableaux, sens aigu de la justice, pantalons déchirés, souriante, underground, tendance à s'affirmer, sauvage, délicatesse, rouge à lèvres carmin, entreprenante, sucettes, indulgente, dépareillée, enflammée.
(parce que niki a dépeint le rêve, lui a donné consistance.)

✩ Meet me in Blackwood.

Il s'agit ici de donner des réponses relativement développées à ces questions. Vous pouvez rédiger les réponses à la première ou à la troisième personne, c'est comme bon vous semble. N'hésitez pas à vous appuyer sur ces réponses par la suite, lors de l'élaboration de liens ou même dans vos sujets.

Depuis quand vivez-vous à Blackwood ? Si vous y vivez depuis toujours, avez-vous déjà quitté la ville ?
les premiers cris horrifiés d'avoir percuté de plein fouet un monde froid et austère proférés dans un madison dépourvu de qualités, et rapidement abandonné. blackwood bien vite trouvé, enlacé, embrassé... ici pour fuir une dure réalité, les rêves bercés et encouragés. on ne peut pas vraiment dire que jo se sente mal à blackwood, mais on ne peut pas dire non plus qu'elle s'y sente bien. impression massive d'étouffer, de ne pas avoir d'avenir, d'être simple là pour crever. et pourtant, l'idée persistante de ne pas devoir s'en aller.
à jamais accrochée à cette ville à demi-aimée.

Que pensez-vous de votre vie ici ?
un seul mot : monotonie. le jour se lève à l'est, se couche à l'ouest. toujours la même chose, les mains baladeuses des clients, les regards mortifiés en voyant cette jolie brune métissée à la peau chocolatée s'enfoncer dans le road inn. toujours des injustices qu'elle tente d'annihiler, dépourvue à présent de la cape de super-héroïne qu'elle affectionnait tant étant enfant. la vie, toujours la même. elle commence dans le lit, elle se finit dans le lit.
et joelle qui s'effondre avec l'idée sempiternelle que rien ne changera jamais. besoin de pimenter la vie, vie plus jolie sous les sourires de niki.

Quelle est votre place dans la communauté de Blackwood ?
objet incontournable que l'on retrouve sur à peu près tous les meubles. elle est celle que l'on croise aux coins des rues, celle qui répond aux insultes par des sourires à s'en décrocher la mâchoire. elle est celle qui hurle quand les autres pleurent, elle est celle qui conseille quand les autres la dérangent. faut que le monde change... mais joelle, elle, elle changera pas. jamais. toujours la même nana qu'elle était au lycée, toujours ce cœur trop gros pour une cage thoracique trop petite. joelle, toujours là pour ouvrir la bouche, pour semer des arcs-en-ciels de son sillage, tantôt heureux, tantôt pluvieux.

Quelle est ou quelle était votre réputation au lycée ?
jo, c'était - c'est - la fille forte du lycée. joelle, elle avait pas besoin de rouler des hanches exagérément pour qu'on la remarque. même sans le rouge à lèvres vermeil dont elle nimbait ses lèvres, joelle, on pouvait pas la louper. joelle qui parle fort, joelle qui rigole fort, joelle qui fait tout trop fort. joelle qui met tout son cœur dans tout ce qu'elle fait, qui n'hésite pas à prendre position quand il le faut - et même parfois quand il le faut pas. joelle, on la voulait et on la veut toujours. ne jamais blesser, toujours l'honnêteté. la vérité cachée derrière un tantinet de dureté, gentillesse comme seule alliée. joelle, ça a jamais été la lycéenne populaire qui sait ce qu'elle vaut, qui sait qu'on la désire, et qui en joue. non, joelle elle est humble, et joelle... c'est joelle, tout simplement.

Croyez-vous en l'existence d'événements paranormaux ? Si oui, en avez-vous déjà fait l'expérience ?
non, jo n'a jamais cru à ces abracadabrantes vérités déformées. jo, elle aimerait bien pourtant. elle aimerait bien agrémenter quelques rêveries fantasques à son palmarès, et l'idée qu'une entité surnaturelle puisse exister dans la galaxie est plutôt tentante, attrayante. mais jo, elle a besoin de voir pour croire. et jo, elle a jamais rien vu. parfois, elle a cru avoir vu quelque chose mais ça a jamais été prouvé. alors jo, elle achète tout le temps le journal pour confirmer ou infirmer ses doutes. c'est important, ça, la vérité... surtout pour joelle, la justicière démasquée.

Avez-vous un rêve ou un cauchemar récurrent ?
elle a peur, joelle, d'un jour être maman. alors elle entend souvent, dans ses cauchemars, un bébé pleurer. et elle le trouve pas, jo, alors elle panique. elle fouille partout, tous les recoins, juste pour trouver d'où vient le bruit... même si elle sait que le bébé, c'est pas le sien. ça peut pas être le sien après tout, joelle ne saurait pas s'en occuper.
concernant un rêve récurrent, s'il arrive beaucoup moins fréquemment, c'est pourtant quelques centaines de milliers de voyages qui se dépeignent sur ses rétines. elle rêve d'ailleurs jo, même si elle bougera sans doute jamais. besoin viscéral de voir d'autres paysages.

Quel est le dernier rêve que vous avez fait ?
elle sait plus vraiment joelle, c'est pas le genre de personne à se souvenir chaque jour des endroits chimériques où elle s'est rendu pendant qu'elle flirtait avec morphée. elle ne se souvient que de la paix profonde qu'elle a ressenti, comme si elle flottait. comme si elle avait cessé d'exister. c'était étrange, et quand elle s'est réveillée, elle avait la gueule enfarinée. les opales pas vraiment ouvertes, pas vraiment fermées. les lèvres tordues en un sourire euphorique. ça s'est pas reproduit depuis, et joelle se languit de cette probabilité. le bonheur à l'état pur.

✩ Under a sky full of stars.

racisme. ça éclate entre les côtes, ça claque contre les dents. ça marche le palpitant au fer rouge. métisse : jamais tout à fait complète, jamais tout à fait faite. les voix qui défoncent les clôtures et les murs, les fenêtres qui tremblent sous les élans haineux qui se déversent dans la pièce. horrible. trop petite pour comprendre, trop naïve pour accepter. la description de la fermeture d'esprit de ces grands-parents indignes a suffit à ce que jo ne les approche plus jamais... au diable la fraternité.

tourner le dos. elle a besoin de ça, jo, depuis des années. sa veste en jean usée reposant mollement sur son corps décharné par des services au road inn à n'en plus finir, par les heures à ne plus compter, tournée vers un lendemain qui n'arrivera pourtant jamais. c'est pas qu'elle se plaît pas à blackwood, joelle, c'est surtout qu'elle a soif d'aventure. après tout, aucune amazone ne reste indéfiniment terrée dans son terrier sans croquer la vie à pleine dents, sans découvrir les dangers alentours. alors le palpitant de jo, il a ce besoin oppressant de découvrir le monde, de le dévorer jusqu'à la racine pour mieux s'en protéger. pour mieux la faire rêvasser.

protéger. elle a jamais supporté, jo, qu'on puisse s'en prendre aux faibles. elle l'a jamais été, faible, mais faut les protéger plutôt que les piétiner. c'est une certitude qui l'a toujours habitée. alors joelle, elle perd son calme parfois et gueule des mots-salauds. elle vomit sur les injustices et les inégalités, prend parfois un panneau sur le bord de son épaule chocolatée et va beugler pour faire entendre ses idées... mais avec sa gueule charbonnée, c'est pas toujours bien vu.

excentrique. joelle, elle s'en fiche qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas. tout ce qu'elle veut, jo, c'est qu'on la laisse vivre. y'a cette impression constante d'être piégée entre les griffes acérées d'une entité inconnue ayant droit de vie ou de mort sur son être... mais joelle, malgré tout ça, malgré cette impression de n'avoir aucun avenir qui se dessine à l'horizon, elle vit comme elle l'entend. elle a pas peur, joelle, de rien. papa il a veillé fort à ce que sa princesse aux senteurs épicées du sahara apprenne à se défendre assez pour ne jamais être piégée. alors joelle, elle en use. joelle, elle s'use. mais joelle, elle regrette rien ; jamais.

larmes de crocodile. jo, elle est forte ; ça, tout le monde le sait. mais joelle, elle pleure parfois. quand ses rêves étoilés se font écraser par des météorites arrivées de nulle part, elle hurle sa détresse, lèvres entrouvertes et cordes vocales étouffées. elle hurle silencieusement, poupée déchiquetée par la fatalité. joelle, elle est trop douce pour toute cette merde, trop attachée aux autres pour ne pas souffrir avec eux... pour ne pas souffrir pour eux. alors parfois joelle, elle a ce besoin intense de s'isoler, de s'extrapoler. l'empathie qui manque de la dévorer.

pudeur. pu d'heure. la gamine aux sourires-galaxies, elle a peur de rien ni de personne. elle a pas de gêne, elle parle et questionne à tout va, besoin de comprendre qui lui grignote l'âme. c'est pourquoi les centimètres carrés de peau qui se dévoilent entre les vêtements ne lui font rien. c'est pourquoi il lui arrive de s'habiller un peu trop court, un peu trop voyant, un peu trop tout. mais joelle, elle est jamais vulgaire. parce que joelle, elle s'habille pas pour plaire aux gens mais pour se plaire à elle-même... et après tout, jo, c'est pour ça qu'on l'aime. cette guerrière au cœur pur qui défendra toujours les autres au péril d'elle-même, au risque de s'abîmer sur l'asphalte aussi craquelée que son myocarde. joelle, elle endosse la cuirasse qui glousse à la face du monde qu'elle est intouchable, invincible... amazone des temps modernes.

✩ Falling masks.

PSEUDO/PRÉNOM › echoes.
PRÉSENTATION PERSONNELLE › ingrid, est-ce que tu baises?  
FRÉQUENCE DE CONNEXION › ça varie vachement parce que j'suis très studieuse et que j'ai parfois plein de boulot.  
AVATAR › indyamarie jean.  
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? › bazzart, et je regrette pas.  
MOT DE LA FIN ›  

grktkelgkegnejfjdkgktkgjejgjfjgjrfj j'ai du mal à contenir mon émotion je suis si HEUREUSE de la voif enfin débarquer gkdkfjfjfdjdjd ça fait su plaisir on va vraiment faire de superbes choses, de voir qu'elle est non binaire ça me montre vraiment sur t'as tout compris sur le perso et sur l'ambiance du perso aussi... Vraiment j'ai tout lu et j'aime tellement tu écris si bien c'est incroyable, en vrai je me sens honorée que tu aies pris notre scenar, vraiment je gkfkg'f je mets pas de smiley parce que je suis sur mon tel mais... Vraiment je suis émue c'est si beau voilà je me répète mais