Depuis quand vivez-vous à Blackwood ? Si vous y vivez depuis toujours, avez-vous déjà quitté la ville ?Blackwood a toujours été l'ancre d'amarrage de Jazzy, la ville mère vers laquelle il aurait pu se retourner en cas de pépin si ses habitants ne l'avaient jamais rejeté à cause de son nom de famille. Porter le nom « Baker » était synonyme d'aliénation mentale et de pauvreté récurrente. Tantôt moqué pour ses vêtements rapiécés par une mère piètre couturière, tantôt moqué pour la folie de cette dernière, à travers des croyances dont il ne voulait pas entendre parler, le jeune homme vécut dans une ambiance sombre et pluvieuse à la fois. Il était de ce fait compliqué pour lui de s'intégrer à Blackwood.
C'est bien pour cette raison qu'il avait fui à la première occasion. Elvis avait choisi d'entreprendre des études de journalisme à l'université de Durand, ville d'où il était natif, pour tenter justement d'explorer les rumeurs qui courraient au sujet de ces apparitions lugubres de sa mère, et ainsi démonter un à un les arguments en prouvant par A + B qu'elle était juste dingue. Ses études tournaient principalement sur le journalisme, avec une pointe d'enquête presque policière à travers des recherches, des entretiens non officiels et des interrogatoires musclés.
De retour à Blackwood, Jazzy se décide à aller bosser au diner de la ville, en attendant de pouvoir intégrer un journal qui veuille bien de lui, avec ses idées décalées et son style très sombre.
Que pensez-vous de votre vie ici ?La vie à Blackwood est devenu oppressante depuis quelques temps. Son retour et ses idées arrêtées sur la paranoïa de Blackwood poussent les habitants à s'interroger sur ses réelles motivations. Fait-il cela pour justifier d'une indépendance totale à la famille Baker ou est-ce un réel choix d'aider la ville à découvrir la vérité ?
Jazzy a fini par s'habituer à tous ces ressentiments, alors il fait avec, se ferme aux autres, devient caractériel et oublie les habitants de cette ville. Les regards en coin, les chuchotements, les messes basses, une habitude qu'il a fini par adopter pleinement.
Quelle est votre place dans la communauté de Blackwood ?La place de Jazzy ? Il est effacé. On le voit pour l'embêter, le charrier, se moquer de lui, parfois même l'insulter ou le frapper, mais il ne fait pas de bruit. Il n'aime pas faire du bruit. Quand il était au lycée, on ne l'entendait pas. Aujourd'hui qu'il est adulte et de retour à Blackwood, on ne l'entend pas non plus. Il attend le moment opportun pour en créer le plus possible.
Il est toujours dans le même état d'esprit, cette rancoeur qu'il garde au fond de lui envers sa famille et envers cette partie de la communauté qui croit bon de faire courir des illusions sur ce qu'il peut se passer dans cette ville. Il est le rebelle, le révolutionnaire, faire entendre raison aux habitants de Blackwood. Il rêve d'intégrer le journal de cette dernière.
Quelle est ou quelle était votre réputation au lycée ?Le lycée a été un passage tendu et compliqué pour la vie d'Elvis, car évidemment, être un Baker ramenait son lot de rumeurs, et d'inventions plus ou moins loufouques. Bien évidemment, très jeune, le garçon allait seul à l'école car il avait une profonde honte de sa mère, et les regards se perdaient sur eux, murmuant tout un tas de mots désagréables et méchants. De plus, étant issu de parents libraires, il n'avait jamais d'argent de poche pour s'acheter des habits propres et neufs. Sa mère travaillait ses anciens vêtements qui au final ressemblait plus à un habit d'épouvantail qu'à un vêtement de jeune homme.
L'université avait été un nouveau départ pour Jazzy qui avait pu se créer un « personnage » autre que celui qu'il renvoyait en habitant à Blackwood.
Croyez-vous en l'existence d'événements paranormaux ? Si oui, en avez-vous déjà fait l'expérience ?Merci à Mary Baker pour s'être emmuré dans une vie de marginale et qui a embarqué toute la famille Baker dans cette histoire. Eux, les « extraterrestres », avaient subi toute leur vie les croyances de leur mère. Loan, le dernier, est sous l'emprise de la mère Baker mais ce n'est pas le cas d'Elvis. Le plus vieux ne croit en rien à ces conneries. Cartésien dans l'âme, il ne croit que ce qu'il voit, et cherche une explication à tout ce qui peut se passer autour de lui. Et quand il cherche, il trouve.
Comment pouvait-il donner raison à sa mère alors que cette dernière les avaient clairement mis dans une situation pénible ? Les habitants de Blackwood ne venait même plus à la libraire car Mary Baker mettait constamment en tête de gondole des bouquins sur ses lubies d'OVNI et d'expériences paranormales. Alors Elvis cherchait des réponses aux interrogations des plus sceptiques de Blackwood pour prouver qu'il était à l'opposé de sa mère. Un non-croyant.
Il se rappelait vaguement de l'accident de voiture qui impliquait un cerf entrant en collision avec la voiture familiale. Il dormait à l'arrière de la voiture, sa petite soeur allongé contre lui. Le seul moment qui lui revient c'est le regard fou de sa mère expliquant aux policiers la rencontre surnaturelle qu'elle venait de vivre. Ce regard, c'est celui qui a gâché sa vie.
Avez-vous un rêve ou un cauchemar récurrent ?« Ils... Ils étaient... si grand... Ils... Ils... » Mary Baker était en train d'agiter ses bras dans tous les sens. Elle qui était si bien peigné, si bien apprêté, ses cheveux sortaient de ses élastiques et elle était débraillée. Entrouvrant légèrement les yeux, Elvis s'éboulit par la lampe de poche d'un officier de police, coincé dans une ceinture qui le maintenait contre le siège. Il voyait rouge car du sang lui coulait du crâne, après avoir tapé contre l'appui tête du fauteuil avant, dont le tissu était déchiré laissant apparaitre les barres de fer. L'une d'elle avait traversé la tempe d'Elvis mais n'avait rien touché de vitale.
Un brouhaha, une conversation en sourdine et un bruit de fond infernal étaient en train de déchirer le crâne de l'aîné, quand une main passa par la fenêtre pour déchirer la ceinture et le libérer de l'emprise de cette dernière. Une bras long, fin, gris, quelque chose de gluant l'avait aidé à se détacher. Qu'est ce que c'était ? Que voulait-il ? Dans ce cauchemar, Elvis criait plus fort que tout, il voulait savoir ce qu'il se passait et quel était cette chose qui venait de le libérer.
Il chutait. L'être qui l'avait détaché avait ouvert le sol de la carcasse de la cariole Baker et Jazzy ne voyait plus le fond, il chutait, chutait, chutait... Jusqu'à se réveiller dans un sursaut.
Peut-être pas un rêve très loufoque, mais il savait qu'il y avait une signification à ces songes. Celle que quoiqu'il arrive, ces extraterrestres les suivraient jusque dans son inconscient.
Quel est le dernier rêve que vous avez fait ?Elvis marchait dans la rue de son quartier, le pas non chalant, son bonnet cloué sur la tête pour couvrir une chevelure non lavé, car il n'y avait plus de produit pour se laver la tête à la maison.
Un son de corne retentit dans les airs, et il savait qu'il devait se cacher. C'était l'heure. L'heure de la guerre avait sonné. D'un côté de la rue, trois hommes habillés en violet sortaient avec des armes à leur pantalon, et derrière une maison apparaissant cinq hommes habillés de jaune, des armes blanches, des haches, des battes de baseball... Elvis devait se cacher. Le poteau électrique était la solution la plus évidente mais pas forcément la plus maline, mais il courrut derrière dans une course effrenée de peur de se faire tuer. Il se pensait en sécurité. Mais plus les hommes s'approchaient, plus il voyait que d'autres ennemis s'approchèrent. Il devait impérativement trouver une solution. D'un geste soudain, il courut vers la maison en face du poteau et se réfugia dans une chambre. Les cachettes étaient au nombre de trois mais la dernière lui faisait de l'oeil même si elle était improbable.
Il ouvrit le tiroir, et grimpa à l'intérieur. Il le referma et attendit, recroquevillé en silence que les coups de feu cessent.
✩ Under a sky full of stars.1972. De la purée de patate douce avec un poulet rôti farci aux petits légumes. Une langue brûlée plus tard, Leah pleurait car ses papilles gustatives avaient cramé sous la peau d'un poulet bien trop grillé au goût d'Elvis. Il la gardait contre lui car elle avait réussi à s'endormir paisiblement, et du haut de ses treize ans, il prenait soin de sa petite soeur comme de la prunelle de ses yeux. Il lui avait donné à boire pour faire passer la douleur, et il se sentait partir dans les bras de Morphée sur le canapé des amis de Mary et Sam Baker, ses parents. Loan était dans les bras sa mère, bercé par le mouvement régulier d'un balancier maternel.
Sur un dernier rire de Sam Baker, la petite famille se pressa pour grimper dans la voiture familiale et rentrer chez eux. Le trajet semblait interminable pour Elvis qui finit par s'endormir au son de l'autoradio et de la voix hypnotisante d'Elton John et son "Your song". Il avait vu Loan tête penchée dans son siège auto, un filet de bave sur son pull tricoté à la main par l'amie chez qui nous étions. C'était la dernière image qui lui vint à l'esprit avant de sentir ses yeux tomber. Ses songes se composaient de son meilleur ami Paco qui courrait vers lui en brandissant un vieux bonnet gris en forme de couronne, celui qu'il lui avait offert pour ses 12 ans. Depuis, Elvis ne le lâchait plus.
Son réveil fut brutal. Des cris, des hurlements même provenant de Loan qui était coincé dans les sangles de son siège auto. Un bras douloureux tendu vers la boucle de ceinture et Elvis libéra son frère qui tomba tête la première sur le dossier du siège passager. Un policier dégagea la fratrie rapidement, et Elvis courrut vers ses parents pour comprendre ce qu'il s'était passé. Mais la scène qui se présenta sous ses yeux était bien plus étourdissante que la commotion cérébrale qu'il venait de fendre son crâne. Pas spécialement grave, mais suffisamment pour le troubler. « lls... Ils.... Si grand... Ils... » Sa mère bégayait, les mots ne voulaient pas sortir. Le policier approcha sa main de l'épaule de Mary et en la posa dessus, elle se dégagea dans un cri aigu.
« Je les ai vu je vous dis ! C'était un monstre venu d'une autre planète. Ils étaient grands et gris, je les ai vu ! Je ne suis pas folle, je les ai vu ! » Elvis secoua la tête et fronça les sourcils. Il chercha son bonnet des yeux et c'était Loan qui le tenait entre ses petits doigts, pleurant à chaudes larmes. Il le frottait contre son visage, comme pour se rassurer.
« Monsieur, vous m'avez dit avoir vu un cerf, mais c'est impossible, il n'y a aucune trace d'un quelconque être vivant. Etes-vous sur que la fatigue ne vous a pas fait sortir de la route ? » Sam Baker était abasourdi. Il ne savait plus quoi penser, entre les hurlements de sa femme, la responsabilité qu'il laissait à Elvis de s'occuper des plus petits et l'idée de devoir racheter une voiture alors qu'ils n'en avaient pas les moyens.
« Je vous dis, ils étaient grands... longs, dit-elle en allongeant la lettre "o", ils étaient en train d'éblouir mon mari... Ils étaient... » et Elvis perdit connaissance sans pour autant entendre la suite de l'histoire rocambolesque de sa mère.
Ce jour allait marquer le tournant de la vie des Baker. A tout jamais.
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1974. Freshman year. Première année de lycée. Le Middle School était passé si vite mais les dernières années, celle suivant ses 13 ans avaient été dures. Très dures. Sa mère avait commencé par décompenser complètement de ce qu'elle avait vu quelques temps auparavant, et la méchanceté des enfants au collège s'étaient transformé en harcèlement et humiliations quotidiennes au lycée. Mais Elvis s'était forgé une carapace tellement dur, que même le surnom que lui donnait les lycéens avait été adopté par tous. « Jazzy » signifiait dans la tête de ses tyrans qu'il était faible, presque synonyme de « Cheesy » qui voulait dire ringard, ou qui a une odeur de fromage. Parce que bien entendu, la situation financière des Baker n'étant pas au beau fixe, ses vêtements n'étaient pas forcément très propre, ou très neuf. Et au final, « Jazzy » avait été adopté par tous, même par le principal concerné.
Paco, son plus vieil ami, était plus vieux d'une année. Ils se connaissaient par le biais de leur mère respective qui étaient amies depuis l'enfance, et qui partageaient ensemble la folie OVNI que la ville de Blackwood offrait. Ils avaient fini par se lier d'amitié, à force de passer du temps ensemble, et un lien profond s'était crée entre les deux garçons, qui restaient souvent ensemble. L'un pour fuir sa folle de génitrice et aider Paco dans ses actes de délinquance, ses courses effrenées de bolide (Jazzy était plutôt moto que voiture) et l'autre pour gagner son pain dans le plaisir d'illégalité de la vie qu'il menait. 1974 était une année importante pour Jazzy qui s'est fait tatouer une couronne sur les côtes, tatouage que Paco possède également.
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1977 - 1983. Durant six années, il avait fui le domicile familial, à l'exception de quelques visites rendu à son père, mais la plupart du temps il ne venait même plus. Jazzy n'avait plus la force de se battre pour rester dans une ville qui ne voulait même pas de lui, et l'occasion de faire des études, financé par ses propres moyens, en bossant comme un dingue les soirs et les week-end tout en allant à l'école le jour le rendait fier de lui. Il avait pu enfin partir de cette opressante ville maudite.
« Bébé...» Jazzy traînait lentement dans le lit, la couverture posée juste en dessous de sa hanche, pendant que Grace préparait le café de l'autre côté de la pièce. Son pull lui retombait sensuellement sur les épaules, laissant apparaître des bouts de peau que Jazzy aimait embrasser à longueur de journée. Il avait tellement d'affection pour elle, il voyait que tout allait bien. Entre les cours de journalisme, de rédaction, de littérature, son boulot à la bibliothèque universitaire et son autre boulot en tant que serveur dans le bar du coin, les moments qu'il passait avec sa petite amie étaient précieux.
« Gracie, amène moi du café. » Mais il ne savait pas y faire. Il avait tout pour être heureux, la petite amie, le boulot, les études, le studio si petit mais si chaleureux. Le bonheur à portée de main, qu'on touche du bout du doigt mais qui fait si peur à la fois.
« J'arrive, laisse moi une minute s'il te plait. » Elle se trémoussait sur un morceau de radio qui passait par hasard, et le jeune homme était sous son charme. Son corps répondit pour lui, son excitation grandissante par les mouvements hyper léger mais très équivoque de Grace. Il l'attira à lui et ils firent l'amour toute la matinée du dimanche, avant le service de Jazzy.
Trop beau. C'était bien trop beau pour être vrai. Jazzy ne savait pas comment faire pour être heureux. Il était révolté sur tous les sujets qui le tenait à cœur, impulsif sur sa relation avec Gracie, jaloux de ses amitiés masculines alors qu'il n'y avait pas lieu d'être jaloux. Et comme d'habitude, son attitude de mauvais garçon prit le pas sur sa relation. Une prostituée, une amie de fac, même une collègue de travail. Il avait décidé qu'il ne méritait pas Grace et qu'il fallait qu'elle parte. A ce moment là, il n'avait pas conscience qu'il était amoureux d'elle, car comment s'épanouir dans une relation quand on vous rappelle constamment qu'il faudrait rentrer à la maison ? Il était hors de question qu'il laisse sa noirceur venir ternir le personne solaire qu'était sa petite amie. Alors il la trompa. Beaucoup de fois. Et elle pardonnait. Beaucoup de fois. Elle l'aimait tant, elle lui répétait sans cesse. Mais il la repoussait. Beaucoup de fois. Grace finit par perdre patience, ses études lui prenant tout son temps, elle n'arrivait plus à aider Jazzy à remonter la pente. Elle comprenait que ses infidélités étaient un signe d'un mal profond, elle voyait qu'en rentrant chaque soir, Jazzy perdait un bout de lui-même. Mais elle n'avait plus la force. Sa dépression sans aucune raison apparente (peut-être une conséquence du harcèlement, de la pression sociale, et de la méchanceté de son enfance) englouti tout sur son passage. Grace était partie. Jazzy complètement paumé.
Suite à cette rupture, il se plongea corps et âme dans ses études. Il déserta son studio pour vivre sur les canapés de l'un ou de l'autre, car son petit palais était rempli de l'odeur de Grace. Mais lentement, entre beuveries, alcool, cigarette, marie jeanne (qu'il finit par calmer avec le temps), quelques parties de jambe en l'air par ci, par là. Même un homme une fois. Ou deux. Il ne se rappelait plus. Il avait pu passer à autre chose, et il savait (croyait ?) que Grace était heureuse. Il ne l'avait plus croisé et c'était tant mieux.
Il rentra à Blackwood après avoir fini ses études, à contre cœur.
1984. L'enterrement des parents de son meilleur ami avait réveillé la ville de Blackwood. Mary Baker pleurait à chaudes larmes ses amis, Paco ne versait pas une larme, tant il était choqué de ce qu'il venait de se produire, et Naya pleurait, pleurait, pleurait... Un nuage gris arpentait le ciel de Blackwood en ce jour si triste. Jazzy ne pleurait pas, il n'en avait pas envie. Il était profondément triste pour ses amis, c'était le sentiment que le portait durant toute la cérémonie.
Un peu plus tard, avec quelques économies du fond de son porte-feuille, Jazzy avait mit en place un petit buffet pour les quelques personnes qui étaient encore présents dans la maison des Wilcox. Et il buvait, enchainant les verres un à un. Il restait dans son coin pour ne pas faire vague en regardant les habitants de la ville présenter leurs condoléances aux Wilcox. Sauf Naya qui cherchait à oublier sa peine dans l'alcool, et qui mettait une ambiance par ses débordements. Sa peine se lisait dans son langage corporel et relativement en forme, Jazzy s'approcha d'elle pour tenter de la tempérer. Ils discutèrent un moment, se déplaçant sans cesse vers des pièces inoccupés. Et l'impensable arriva. Un moment d'égarement. Un moment sans demi-mesure, pleinement animé par un desespoir commun. Quelque chose d'iréel mais de si concret. Une traversée hors du temps. Sans personne à qui rendre des comptes. Enfin... presque personne.
Still 1984. Eviter Paco, éviter Naya, éviter sa mère, éviter son frère, aller voir son père et sa soeur, travailler au Millford's diner, chercher à rejoindre le Pepin News Journal mais ne pas y parvenir à cause de la réputation Baker, vivre dans un petit studio miteux, rappel de ses années étudiantes, sortir au cinéma, dans des terrains vagues, au Butternut park pour sa course quotidienne, à Durand pour revenir des connaissances, une vie banale, dans un village qui ne l'est pas.
✩ Falling masks.PSEUDO/PRÉNOM › Elladora Tonks.
PRÉSENTATION PERSONNELLE › Hello
Je m'appelle Anaïs, j'ai 24 ans et j'habite dans les Bouches du Rhône
Je suis maman d'un petit bonhomme de 13 mois du nom de Léon et je suis toute seule à l'élever. C'est mon petit prince, ma vie entière, et je l'aime à en crever
Je n'ai pas fais de RP depuis presque 4 ans, n'ayant pas eu le temps, ni même l'envie, j'ai carrément arrêté d'écrire, je ne sais même plus quels sont les codes, mais j'espère me réhabituer relativement vite
FRÉQUENCE DE CONNEXION › J'jetterais un oeil sur le forum tous les jours je pense, après, ça va tourner à deux, trois réponses par semaine, mais sincèrement, je ne sais pas encore exactement.
AVATAR › Cole Sprouse, Cody Martin ou Jughead Jones
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? › sur PRD je crois
MOT DE LA FIN › merci de m'avoir rassuré, j'espère que tout vas bien se passer
EDIT : le rêve qui est noté est un vrai qui m'a traumatisé toute mon enfance, un peu à la GTA, guerre des gangs tout ça...