tess - valhalla, I am coming

lana del rey, tumblr.

TESS MARINI
every day, once a day, give yourself a present. don’t plan it; don’t wait for it; just let it happen.
it could be a new shirt in a men’s store, a catnap in your office chair, or two cups of good, hot, black, coffee

AGE › 29 ans et strictement rien fait de sa vie. rien de notable du moins. l'approche de la trentaine devrait se faire sentir, chez une personne normalement constituée. mais Tess est une grande gamine dans sa tête, alors cela ne l'affecte pas beaucoup. dans sa tête, elle est plus proche de quinze ans que de trente, ce qui explique pourquoi elle s'entend si bien avec les lycéens de Blackwood. DATE ET LIEU DE NAISSANCE › ici même à Blackwood, le 7 août 1955. NATIONALITÉ › américaine. rarement fière de l'être, au vu des événements politiques des dix dernières années. ÉTAT CIVIL › célibataire. cela ne la dérange aucunement. elle n'a pas besoin d'être en couple pour être heureuse. OCCUPATION › afin d'avoir un peu d'argent, elle est surveillante au lycée. un travail chiant au possible, où la majeure partie de ses journée consiste à errer dans les couloirs, à surveiller des élèves en heures de colle et à séparer les petits merdeux qui se bagarrent. mais elle aime bien être avec les jeunes, alors cela compense un peu. ils lui rappellent son adolescence et ce temps insouciant où tout est encore possible. parallèlement à cela, elle se consacre à la voyance et se garde bien d'en faire part à ses parents. bien évidemment, elle n'a aucun "don" en la matière, contrairement à ce qu'elle veut faire croire. par contre, elle est fine psychologue, donc ses clients ne sont pas mécontents de ces petites séances hors de prix. GROUPE › the basket cases

✩ Hello, stranger.

Marginale, je m'en foutiste, paresseuse, grande gueule, rebelle, sociable, sympathique, à l'écoute, tolérante, casse-cou(illes), aimante, affectueuse, généreuse, lunatique, très ouverte d'esprit, dragueuse, séductrice, loyale, révoltée, altruiste, menteuse, mythomane sur les bords, cachottière, charismatique, provocatrice, théâtrale, immature, intrépide, irresponsable, nonchalante, drôle, a tendance à se dévaloriser.

✩ Meet me in Blackwood.

Depuis quand vivez-vous à Blackwood ? Si vous y vivez depuis toujours, avez-vous déjà quitté la ville ?
Tess vit depuis toujours ici. Un espèce d'instinct masochiste, peut être. En effet, cela fait des années qu'elle se plaint de ce trou perdu mais n'a jamais rien fait pour en sortir. Pourtant, elle aurait pu partir, avec ses maigres économies. Tenter une nouvelle vie ailleurs. Elle n'a passé que trois années hors de Blackwood, à Durand, pour ses études. Elle est attachée à Blackwood, mine de rien. Elle connaît du monde et ne pourrait quitter toutes ces personnes qu'elle apprécie. Le fait que des phénomènes étranges aient lieu n'est également pas pour lui déplaire...
Que pensez-vous de votre vie ici ?
Elle n'en pense pas grand chose. Tess n'est pas trop du genre à se regarder le nombril, à se poser des questions existentielles sur sa vie. Mais si on lui posait la question, elle répondrait sûrement que son existence s'améliore. Il y a bien des moments où elle a été malheureuse, au bord du gouffre, mais à présent, elle a trouvé une certaine stabilité. Elle est heureuse.
Quelle est votre place dans la communauté de Blackwood ?
Les Marini ont très bonne réputation à Blackwood. Il fut un temps, fort lointain, où Tess était elle aussi très appréciée de la communauté. Une petite fille sage et toute mignonne, qui regardait tout le monde avec des grands yeux, posait des questions débiles aux passants, bref, une enfant quoi. Mais, les années allant, la communauté de Blackwood a constaté que Tess n'était pas dans le droit chemin. Un fameux coup d'éclat, dans l'église de la ville. Nombre de conneries, en compagnie des petites terreurs de la ville. Une rebelle de pacotille. A Blackwood, on n'aime guère la différence et l'originalité. Alors, très rapidement, Tess est devenue l'objet de ragots en tout genre. Actuellement, on lui prête une vie dissolue, des moeurs légères. Ce genre de chose l'affectait, à une époque. Mais elle a appris à s'en foutre éperdument.
Quelle est ou quelle était votre réputation au lycée ?
Tess n'était pas populaire, elle traînait avec tous les outsiders du coin. Déjà à l'époque, elle était marginale. Du genre à porter des vêtements très démodés (pas par manque d'argent, juste par goût), à parler toute seule, à s'assoir systématiquement au premier rang à tous les cours. Elle avait aussi un peu une réputation d'intello. Oui, à l'époque, elle travaillait, elle s'investissait, particulièrement en sciences. Doigt levé constamment en cours, je-sais-tout de service, ceci explique aisément pourquoi elle n'était guère appréciée par ses camarades.
Croyez-vous en l'existence d'événements paranormaux ? Si oui, en avez-vous déjà fait l'expérience ?
Elle y a absolument toujours cru, au grand désarroi de ses parents et son frère. Tess n'est pas rationnelle, bien qu'elle adore les sciences. Ceci pourrait être contradictoire pour certains, mais pas pour elle. Elle croît aux esprits, en l'existence d'autres mondes qui côtoient le sien, en la venue d'extraterrestres... Elle n'a pas peur de tout cela, au contraire. Elle a poussé le vice jusqu'à louer un appartement qu'on dit hanté, il y a deux mois. Pour l'instant, elle est fort déçue, car elle n'a pas encore rencontré les esprits en question.
Avez-vous un rêve ou un cauchemar récurrent ?
Ses nuits sont submergées par les cauchemars, plutôt que de rêves. Des cauchemars qu'elle tente souvent d'analyser, au petit matin, et qu'elle note dans un carnet, soigneusement caché sous son matelas. Son cauchemar le plus fréquent, ces jours-ci, est le suivant: elle est dans une énorme forêt, perdue, dans la nuit, poursuivie par un homme inconnu. Qui tient une hache ensanglantée. Et qui veut manifestement la tuer. Elle court à en perdre le souffle, en hurlant, mais la forêt ne s'arrête jamais. C'est comme si des arbres poussaient au fur et à mesure. En général, après avoir un peu couru, une immense marée de sang jaillit dans la forêt, de nulle part, et l'engloutit. Elle se noie à moitié dedans, puis reste coincée dans le sang, qui se solidifie. C'est en général à ce moment qu'elle se réveille, en sursaut. Après ce type de rêve, elle en conclut qu'il faut qu'elle arrête de regarder The Shining.
Quel est le dernier rêve que vous avez fait ?
Récemment, elle a fait un rêve assez drôle, et pas un cauchemar, pour une fois. Elle devenait proviseur du lycée de Blackwood, suite à la démission de celui-ci. Elle interdisait de chanter l'hymne national ou le pledge of allegiance, mais rendait obligatoire d'entonner another brick in the wall à chaque début de journée. La consommation de cannabis devenait aussi parfaitement légale au lycée et même encouragée pour le personnel de l'établissement, avec distribution gratuite de joints en salle des profs.

✩ Falling masks.

PSEUDO/PRÉNOM › spf.
PRÉSENTATION PERSONNELLE › 24 ans, française, obsédée par la bouffe, les états-unis et par twin peaks - les trois allant bien ensemble    
FRÉQUENCE DE CONNEXION › 5/7.
AVATAR › lana del rey.
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? › sur bazzart. je n'avais pas spécialement prévu de m'inscrire sur un autre forum que celui sur lequel je suis, mais j'avoue que je suis tombée amoureuse du contexte et de l'atmosphère du forum.  
MOT DE LA FIN ›      

✩ Under a sky full of stars.

I. I ran, church, blackwood, 1978

Enfance rêvée. Parents aimants, petit frère complice, jeux par centaines, pas de problèmes majeurs. Papa est juge, maman est médecin. Des gens respectés à Blackwood, connus, dont la notoriété rejaillit sur toi. Tu es une enfant sage, aux boucles brunes, pommettes rosées et yeux de biche. Un vrai petit ange, que toutes les vieilles du coin viennent admirer. Elles te tiraient les joues, comme si tu étais un petit animal. Tu étais sage, atrocement sage. Tes parents sont des gens stables, bourgeois, qui tiennent à leur image. Leurs enfants doivent bien se comporter et faire honneur à la famille. Les représenter, en leur absence. Longtemps, tu as accepté cela, sans broncher. Une véritable petite fille modèle. Mais la révolte grondait en toi. Tu ne sais d'ailleurs pas ce qui a déclenché ta rébellion. L'adolescence, tout simplement, peut-être.  

Ce matin là, la petite famille parfaite que vous formiez allaient à la messe. Tous les dimanches, impossible d'y échapper. Toi, entendre déblatérer un vieux croûton parler du péché et de l'enfer, cela ne t'a jamais plu. Tu ne voulais pas qu'on te dise quoi faire. Tu as alors quatorze ans, Wes sept ans. Il est trop petit pour véritablement emmerder les parents. Toi, par contre, tu le peux. Comme d'habitude, vous êtes assis au premier rang, dans l'église. Ta mère semble fascinée par le torrent de platitudes que le pasteur déverse face à l'auditoire. Toi, tu t'ennuies atrocement. Pour t'occuper, tu fais des multiplications dans ta tête. Chacun ses délires.

Le pasteur se lance dans une grande tirade sur le péché qui vous guette tous. Liste tout ce qui est, selon lui, interdit. Convoitise, vol, meurtre. Et puis des choses qui te hérissent le poil, sans que tu puisses vraiment dire pourquoi, puisque tu n'as pas encore des facultés intellectuelles assez fines pour ça. Il vocifère quant à l'homosexualité, l'avortement, les mouvements féministes qui prennent de l'importance dans le pays, l'égalité entre les sexes... Tu grimaces, en le fixant. Ses paroles, qui devraient être emplies d'amour pour le prochain, donner une belle vision de la religion, sont au contraire vecteur de haine et d'intolérance. Pourtant, personne ne trouve à redire. On est en 1968, le moment où le pays commence à s'enflammer, petit à petit. Mais cette église et cette ville sont hors du temps. Ne s'adaptent pas aux changements. Alors, soudainement, prise d'une envie de donner ton opinion, chose parfaitement interdite bien sûr, tu te lèves et déclames, énervée mais heureuse de pouvoir faire part de tes pensées: vous racontez n'importe quoi. et qu'est ce que vous en savez, vous, de tout cela ? vous passez votre temps dans une église. vous connaissez rien de la vie! votre sermon est d'un chiant, en plus... qu'est ce que je m'emmerde. Tes mots provoquent une onde de choc dans l'assistance. Les mères de famille parfaitement coiffées, avec leurs marmots sur les genoux, sont choquées et poussent des oh et ah. Les hommes prennent des mines renfrognées. Les petits vieux font des signes de croix, pour que le Seigneur ne prête pas attention à ces paroles. Certaines personnes rigolent, amusées par ton culot. Tes parents, eux, sont furieux. Ta mère saisit ton bras, prête à t'emmener en dehors de l'église et te faire passer un mauvais quart d'heure. Quant à Wes, il te regarde avec admiration - quelque chose qui ne s'est jamais reproduit depuis...

Le pasteur est sous le choc et le silence se fait dans l'église. Tu parviens à t'échapper de l'emprise de ta mère et court à travers l'église, vers la sortie. S'en suit une véritable course poursuite, entre toi et ta mère, à travers les rues désertes. Ton premier coup d'éclat. Un événement resté dans la mémoire de pas mal de gens, à Blackwood. Theresa Marini, l'adolescente rebelle, celle qui a osé dire tout haut ce que certains pensaient tout bas. Evidemment, tu n'es jamais revenue dans cet endroit. Mais, dès que tu passes devant, un petit sourire amusé se dessine sur tes lèvres.

II. revolution, michigan avenue, chicago, 1972


Adolescence compliquée, à l'évidence. Au lycée, tu n'étais pas très intégrée et à vrai dire, tu ne cherchais pas à l'être. Tu proclamais haut et fort ta différence. Tu faisais tout pour qu'on te remarque. On te remarquait d'ailleurs trop. Souvent, tu étais convoquée chez le proviseur, pour avoir été insolente envers un professeur, avoir lancé des tomates sur l'équipe de foot du lycée ou avoir écrit des insultes sur les tables. Tes parents étaient de plus en plus désespérés par ton cas. Surtout que ton frère, lui, était parfait. Sage, si sage. Le prince de ces lieux. L'enfant rêvé. Vous n'aviez plus grand chose en commun, d'ailleurs. Mais tu te disais qu'un jour, il retrouverait le droit chemin, qu'il cesserait de se conformer à ce qu'on attendait de lui.

Pour compenser, tu n'étais pas mauvaise élève. Bonnes notes, réel intérêt pour la biologie, l'astrophysique et les maths, envie d'apprendre et de connaître. Ainsi, tu n'étais jamais virée du lycée, car tu étais un bon élément sur un plan académique, même si ton attitude était catastrophique. L'atmosphère, aux Etats-Unis, était à la rébellion, voire à la révolution. Une époque parfaite pour t'épanouir dans un certain militantisme. Militantisme quasiment impossible dans une aussi petite ville que Blackwood. Alors, en compagnie de tes ami(e)s féministes et pacifistes, vous partiez manifester à Milwaukee, à Minneapolis, à Détroit.

18 ans. Tu es très engagée dans diverses causes. Tu sais que cela donne de l'urticaire à tes parents, que cela les tue, de te voir cracher sur les "valeurs américaines" et de critiquer le président. Alors, tu en rajoutes. Tu exaspères tout le monde, à la maison, car tu ne parles plus que de ça. Tes moindres paroles sont militantes. L'été 1972, au lieu de partir avec Wes et vos géniteurs dans votre résidence secondaire, tu vas à Chicago, avec ton petit groupe d'amis. Une grande manifestation contre la guerre a lieu, là-bas. Vous y allez avec vos panneaux, vos couronnes de fleurs, votre idéalisme.

Dans ce genre de moment, tu es véritablement à ta place. Tu n'es plus l'outsider de service, la marginale, la weirdo. Tu te fonds dans la masse et ta vie a presque du sens. Vous criez, en coeur: make love, not war. Mais toi, tu aimes toujours en faire un peu plus que tout le monde, alors tu hurles, régulièrement: fuck you Nixon!

Ainsi, toute ton adolescence a été marquée par de grands événements: Woodstock, la naissance de la contre-culture, les manifestations, la crise économique, le scandale du Watergate. Tu en gardes une certaine nostalgie. Tu as souffert, bien sûr, d'être une paria, d'être seule et de n'avoir quasiment personne sur qui compter. D'être sans cesse jugée et critiquée par ceux qui t'ont enfanté. Mais tu as tenu le choc, grâce à une certaine force de caractère et une volonté qui t'anime: vivre, pleinement.

III. girls just want to have fun, blackwood, 1984.

Tes relations avec tes parents ne sont jamais améliorées. Ils t'aiment, bien sûr, mais ne te comprennent pas. Et ne font aucun effort pour s'intéresser à ta vie. Avec ton frère, qui est de retour, les choses pourraient s'arranger. Du moins, tu l'espères. Tu as foi en lui, en sa capacité de compréhension, de tolérance.

Tu t'es fait de nombreux amis, au fil des années. Comme toi, des marginaux. Avec qui s'intéresser aux événements étranges de Blackwood. Avec qui continuer d'être l'éternelle rebelle. Quant à d'éventuelles relations amoureuses, tu restes perplexe à ce propos. Tu as besoin de liberté et ne pourras jamais être en couple de façon durable. Mais, comme tout le monde, tu as des désirs, des attirances. Tu aimes séduire, te sentir convoitée. Il t'arrive d'avoir des relations, des coups d'un soir, par ci par là, ce qui te vaut ta réputation de "fille facile." Le genre d'expression que tu exècres. En tout cas, pour choisir tes partenaires, tu n'es pas très douée. Tu tombes toujours sur des personnes peu recommandables. A moins que cela soit ce que tu cherches, après tout.

Presque 30 ans et si peu de choses accomplies. Tu n'as pas encore de situation stable, sur un plan professionnel ou sentimental. Pour la plupart des gens, cela serait une source d'interrogation, voire de tristesse. Pas pour toi. Ta vie de célibataire irresponsable te convient parfaitement. Ta journée typique se décompose de la manière suivante:

6h30 : Réveil. Souvent accompagné d'une gueule de bois monumentale, suite aux excès de la veille. Petit déjeuner rapide chez toi ou au Millford's diner.
8h : Arrivée au lycée, humeur massacrante. Envie de tuer tout le monde. Apaisement graduel.
9h à 12h : Diverses tâches profondément pénibles au lycée. Engueuler les retardataires, par exemple. Quelques heures ponctuées de pause clope, dans des endroits improbables - comme les toilettes.
12h à 13h: Surveiller la cantine, séparer ceux qui font des batailles de nourriture. La nourriture, c'est sacré.
14h à 17h: Tâches diverses et variées. Surveillances. Réprimandes. Aller draguer deux trois profs, en fonction de l'humeur.
17h à 19h : Quitter le lycée, enchaîner sur ton second "métier." Conseiller deux trois personnes paumées, tirer les cartes, leur prédire un brillant avenir.
19h à tard dans la nuit: Errer dans Blackwood. te promener dans les bois sombres, à l'affût d'un événement bizarre, d'un petit frisson. En quête d'aventures insolites. Puis, aller enchaîner les bières au corner bar, tout en dansant au son du jukebox avec d'illustres inconnus et les éternels piliers de bar.
Dans la nuit: Retourner chez toi, stone et/ou bourrée, mais heureuse. Enfin, généralement. Puis, t'endormir dans les bras de Morphée. Sommeil ponctué de cauchemars souvent horribles, mais toujours intrigants.
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Son vrai prénom est Theresa. Elle le hait et en veut beaucoup à ses parents, de lui avoir donné un prénom aussi merdique. Alors, elle se fait appeler Tess. + Grande fan de musique, elle écoute particulièrement David Bowie, Queen, Madonna, Pink Floyd, Eurythmics, Depeche Mode et Blondie + Fascinée par l'ésotérisme depuis toujours. Elle est devenue voyante il y a un an et offre ses services aux habitants du coin. Son activité reste plus ou moins secrète. Elle ne fait que très peu de publicité. Cela marche essentiellement grâce au bouche à oreille.  + Tess est très apprêtée: elle fait toujours très attention à ce qu'elle porte, à son maquillage, à ses bijoux. Un style peu mature pour quelqu'un de quasiment trente ans: elle porte souvent des petites jupes écossaises et des derbies. En tout cas, elle s'est nettement améliorée à ce niveau au fil des années, enfin si on oublie ses pulls d'hiver avec motifs un peu moches, qu'elle arbore dès qu'il fait froid. + Elle est passionnée par la photographie. Elle se balade toujours avec son polaroid. Tout peut faire l'objet d'une photo: un station service vide et ses néons, un jukebox, des enfants rivés sur des jeux d'arcades, deux amoureux qui se tiennent la main dans la rue, une chouette perchée sur un arbre... Elle a un certain talent pour cela mais ne s'en rend pas compte. + Elle boit facilement un litre de café par jour, ce qui explique qu'elle soit souvent sur les nerfs. Elle le prend quasiment toujours au millford's diner, avant d'aller "travailler." + Tess, c'est un peu la grande soeur par procuration, pour pas mal de lycéens. Ils viennent souvent lui raconter leurs malheurs. Elle est très patiente avec eux et leur donne toujours des bons conseils, contrairement à ce qu'on pourrait croire. + Elle n'a pas peur de grand chose, à part des clowns. + Elle ne pleure strictement jamais. Ca fait couler le mascara et ce n'est pas flatteur. + Tess aime boire. Bière, whisky, cocktails en tout genre. C'est simple: il n'y a rien qu'elle n'aime pas. Ce qu'elle adore, surtout, c'est de se faire payer des verres. Il n'y a pas de petites économies. Bref, elle passe pas mal de temps au corner bar. Il lui arrive de venir travailler avec une énorme gueule de bois, ou même en étant légèrement soûle. + Elle s'est récemment acheté une harley davidson. Achat que ses parents ne cautionnent pas du tout, car pour eux, moto = délinquant. + Elle fume et pas que des cigarettes. Elle a d'ailleurs un petit plant de cannabis chez elle. + Avant de devenir surveillante, elle a fait une licence de physique au community college de Durand. Mais elle a eu la flemme de la continuer là dedans, de faire un bachelor puis éventuellement de la recherche dans une autre ville américaine. Elle a aimé ces trois années mais les longues études ne sont pas faites pour elle.  

Astrid Renno a écrit:

une surveillante qui influence les jeunes, qui veut pas grandir, qui s'emmerde.
et lana del rey. c'est la perfection

Tess Marini a écrit:

obsédée par la bouffe, les états-unis et par twin peaks - les trois allant bien ensemble