Il s'agit ici de donner des réponses relativement développées à ces questions. Vous pouvez rédiger les réponses à la première ou à la troisième personne, c'est comme bon vous semble. N'hésitez pas à vous appuyer sur ces réponses par la suite, lors de l'élaboration de liens ou même dans vos sujets.Depuis quand vivez-vous à Blackwood ? Si vous y vivez depuis toujours, avez-vous déjà quitté la ville ?Issu d'une bonne famille de casaniers, il n'a quitté Blackwood que durant les cinq premiers jours de sa vie. A vrai dire, il est né à Durand, seule ville du comté possédant une maternité. Il est hors de question qu'il quitte son patelin natal ; sa génitrice s'y oppose fermement, et ce, même lorsqu'il aura atteint l'âge adulte. Qu'est-ce qu'elle deviendrait, sans son petit garçon à chérir ?
Que pensez-vous de votre vie ici ?Ce n'est pas si mal. Blackwood n'est qu'une petite ville tranquille à la normalité affligeante, mais elle contient tout ce dont un gamin a besoin pour s'épanouir ; un lycée, une salle d'arcade. Le bonheur.
Quelle est votre place dans la communauté de Blackwood ?Il aimerait bien pouvoir dire qu'il est intégré à cette communauté qui est la sienne. Mais ce n'est absolument pas le cas, la réputation que la femme Baker fait porter à toute sa famille ne lui offre pas de bons jours. Et s'il est bien trop aveugle concernant les lubies de sa mère, il ne peut pourtant nier qu'on ne l'aime pas beaucoup, à Blackwood.
Quelle est ou quelle était votre réputation au lycée ?Loan le bizarre, le solitaire, le rejeté... ou même "l'extraterrestre", ça revient souvent ces derniers-temps. Les lycéens sont méchants, alors s'ils trouvent la cible idéale qui n'ose pas riposter, ils sont les plus heureux du monde. Et si en plus celui-ci détale comme un chevreuil à la moindre menace, c'en est d'autant plus amusant.
Croyez-vous en l'existence d'événements paranormaux ? Si oui, en avez-vous déjà fait l'expérience ?De tout cœur. Depuis son plus jeune âge, Loan est bercé par les histoires fantastiques que lui conte la figure maternelle. Sauf qu'à la fin de chacune d'entre elles, elle prend le temps de lui préciser qu'il ne s'agit pas de récits imaginaires, mais bel et bien de la réalité. La peur s'est peu à peu muée en fascination. Et ce, encore plus depuis qu'il a été victime d'un accident de la route loin d'être banal. Il a du mal à se souvenir des détails, mais la maîtresse de maison ne se gêne jamais pour lui relater les faits, inlassablement. La famille était au complet, réunie dans la toute petite voiture, quand Mr Baker a violemment percuté un cerf, au beau milieu de la route. Seulement, à l'arrivée des autorités, il n'y avait strictement rien à constater ; aucune trace d'un quelconque animal, de sang ou même de choc sur le véhicule.
Avez-vous un rêve ou un cauchemar récurrent ?Par deux fois, le gamin s'est brusquement réveillé après être tombé nez à nez avec un lépreux au beau milieu d'un banal songe.
Quel est le dernier rêve que vous avez fait ?Loan ne se souvient que très rarement de ses rêves au réveil, pour ne pas dire jamais. En se réveillant ce matin, il a ressenti une vague impression de douleur dans la poitrine, suivie d'un point de côté. Son esprit a mis cela sur le compte d'une course effrénée ayant eu lieu parmi les images qui se bousculent dans son esprit une fois la nuit tombée.
✩ Under a sky full of stars.Quand il traverse les interminables couloirs du lycée, il n’est pas rare de voir bon nombre de regards se tourner vers lui. Le gosse est considéré comme le fils adoré de la folle du coin, et cette réputation, même si elle ne le dérange pas plus que ça finalement, lui porte de nombreux préjudices. Rarement pris au sérieux, on dit de lui qu’il se contente de gober toutes les histoires saugrenues que sa mère raconte à qui veut bien l’entendre. Intimement convaincu qu’une forme extraterrestre a élu domicile à Blackwood, il n’hésite pas à accuser certains de ses camarades de provenir d’une autre planète et d’avoir été envoyé ici à des fins maléfiques.
Mais Loan est aussi le garçon fragile et instable qui sort toujours couvert de la tête aux pieds, qui ne veut pas salir ses chaussures par peur d’attraper une maladie incurable. Trop mince et trop pâle, il est enrhumé trois fois par mois, et ce, même en plein été. Au moindre mal de tête, sa génitrice le garde confiné à l’intérieur de leur maison délabrée. Quand c’est le cas, il passe sa journée à regarder la vieille télévision qui ne fonctionne qu’une fois sur deux, alors que madame Baker est aux petits soins.
Ses parents tiennent la petite librairie du coin. Il y traîne parfois, bien souvent plongé dans un de ces bouquins de sciences dont très peu comprennent un traitre mot. Au lycée, son professeur de mathématiques est celui s’intéressant le plus au cas du benjamin Baker. Bien souvent, celui-ci vient lui poser des questions très précises et réellement intéressées, avant de comprendre que l’enseignant n’en sait finalement que très peu sur la matière qui lui le passionne. Alors, il adopte, pour un temps, le rôle de celui qui apprend.
A l’école, il fait également partie d’un club s’intéressant aux sciences. Épanoui dans ce domaine, l’élève n’a néanmoins pas bien compris le principe de ces réunions hebdomadaires ; car s’il aime se vanter de toutes ses connaissances, il n’est pourtant pas très enjoué à l’idée de devoir les partager avec ses camarades.
Dans la rue, on murmure la même chose depuis des années ; le petiot de la famille de barjos là, il devrait aller voir un psy. Sa mère va finir par en faire un malade mental… ou pire, un psychopathe. Et pourtant, il n’est pas question pour Mary Baker de se remettre en question. Elle aime son fils par-dessus tout, et jamais il ne lui viendrait à l’idée qu’elle est en réalité la responsable de la santé psychique très bancale du gamin. Son mari a déjà tenté de le lui faire comprendre plusieurs fois, mais elle persiste dans ses convictions et lui s’efface. Quant à l’aîné de la famille, il a abandonné depuis des années l’idée d’aider sa génitrice à recouvrer la raison.
Elvis préfère s’éloigner au plus de la famille, même si sa réputation le rattrape sans cesse. Concernant la cadette, elle est la seule à être parvenue à se défaire quelque peu de l’opinion générale. Au lycée, elle a fait partie de l’équipe de natation, ce rôle l’ayant élevée au rang de fille fréquentable. Cela ne l’empêche tout de même pas de s’entendre avec chaque membre de la famille.
Le plus vieux de la fratrie ne supporte pas son petit-frère. Bien trop choyé à son goût, il lui fait bien remarquer son aversion. Sans néanmoins comprendre que le garçon, derrière cette habitude de le faire tourner en bourrique, recherche par-dessus tout l’attention du jeune homme.
Quelques mois auparavant, Loan a voulu s’essayer au skateboard. Un de ses rares amis lui a prêté le sien. Il a chuté et s’est simplement égratigné le genou. Mais en bonne mère surprotectrice, madame Baker lui a fait la morale pendant un long moment, affirmant que cette activité était bien trop dangereuse, qu’il suffisait souvent d’une chute pour être gravement blessé. Qu’une simple coupure comme celle qu’elle était en train de soigner pouvait être la porte ouverte à des infections incurables. Elle a parfaitement atteint son but ; terroriser le gosse, qui refuse à présent de tenter l’expérience à nouveau. Même le vélo lui fait peur.
Avec son père, le petiot entretient une relation teintée d’indifférence. L’homme tente par tous les moyens de s’attirer l’affection de son fils, et ce, depuis sa plus tendre enfance. Mais Loan rejette sans cesse cette figure paternelle dont il n’a que faire, bien trop sollicité par la femme de la maison.
S’il parait totalement dégoûté par un rien, le fils Baker est pourtant en recherche constante du contact humain. Il est solitaire et apprécie le silence qui s’offre à lui quand il est laissé seul, mais il est bien trop fermé au monde extérieur pour en être heureux. Alors, inconsciemment, il s’accroche à ses quelques liens sociaux en résistant au mieux à l’isolement dans lequel semble vouloir le maintenir sa génitrice, sans réellement s’en rendre compte.
✩ Falling masks.PSEUDO/PRÉNOM › glimy/leïa
PRÉSENTATION PERSONNELLE › étudiante tout ce qu'il y a de plus normal, avec une légère tendance à l'overdose de dragibus
FRÉQUENCE DE CONNEXION › autant que possible, évidemment moins active en période de partiels
AVATAR › noah schnapp (bb will
)
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? › bazzart
MOT DE LA FIN › j'suis trop subjuguée, le forum qui déboîte carrément quoi