sea, swallow me (dallas)

TUMBLR.

DALLAS HEWITT
living in a french movie

AGE › les cheveux qui tendent vers une couleur poussière et les quelques rides qui décorent son front sont le résultat de trente-six années de vie. trente-six ans, c'est terriblement long, c'est horriblement court. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ›  en mille neuf cent quarante-huit, à durant - non loin du beau blackwood. on raconte que le soleil boudait le ciel et qu'il faisait étonnamment frais pour un seize mars. ambiance antarctique. NATIONALITÉ › sous sa peau ambrée, se cache un sang purement américain. le garçon n'en est pas forcément fière, il ne porte pas sa patrie dans son coeur.  parfois, il se surprend à rêver d'une vie en europe, mais pas toujours. ÉTAT CIVIL › dallas, il a le coeur qui déconne. l'amour, c'est probablement le sujet principal de ses rêveries. il aimerait savoir ce que c'est lui, alors il tente de l'expérimenter avec des nanas, des mecs. il y a cette gamine à la chevelure de feu, mais c'est qu'une gamine, il le sait. OCCUPATION › le red records, c'est à lui. un disquaire. la musique, l'art en général, c'est ce qui le rapproche le plus du sentiment d'être en vie. s'il n'est pas dans son magasin, c'est qu'il est dans la cour extérieure, certainement sur le point de se griller un joint, ou deux. GROUPE › the basket cases, malgré lui. il est difficile pour dallas de se faire comprendre par les autres, il n'est certainement pas né à la bonne époque, pas dans le bon monde.

✩ Hello, stranger.

dallas hewitt, il a le coeur bohème et un cerveau empli d'idées aventureuses. la plupart des gens se plaisent à le qualifier de rêveur. c'est le genre de mec déconnecté de la réalité, une réalité qui réfute d'avantage au fil des années. dallas, il rêve d'un monde meilleur, un monde où la guerre du vietnam n'aurait pas eu lieu, un monde où les gens s'intéresseraient aux nouvelles idées au lieu de les fuir. alors, en éternel défaitiste, il a décidé de s'embrumer le cerveau avec le peu d'herbe qu'on peut trouver à blackwood. c'est ce qui lui permet de maintenir ses discours de philosophe de comptoir. artiste sur les bords, il s'est essayé à la photographie et à la peinture. sa thématique principale ? le mal de vivre. il a du talent, mais ça, personne n'est apte à le savoir. en effet, il n'a pas le courage d'affronter l'avis d'un quelconque public. de l'art intime, de l'art pour soi. un besoin de s'exprimer avant toute chose. d'apparence, c'est un mec souriant, très chaleureux, toujours une bonne anecdote à raconter à ses copains ou à ses clients. il est pourtant constitué de la peur du vide, une peur tellement intense que son coeur, lui, en est totalement fissuré.

✩ Meet me in Blackwood.

Depuis quand vivez-vous à Blackwood ? Si vous y vivez depuis toujours, avez-vous déjà quitté la ville ?
blackwood m'a vu naître, blackwood me verra crever. j'ai pas souvenir de m'être déjà aventuré ailleurs qu'ici. ma mère maintient qu'on était parti au canada quand j'étais gosse mais je dois avouer que je n'en ai gardé aucun souvenir.

Que pensez-vous de votre vie ici ?
je m'y ennuie à crever. j'aimerais vraiment partir dans un endroit où les gens ont soif de culture, là où on peut s'exprimer librement et ce sous toutes les formes possibles et imaginables. blackwood, c'est petit. c'est certes joli, mais croyez-moi, au bout de trente-six ans, le tableau perd en couleurs.

Quelle est votre place dans la communauté de Blackwood ?
c'est une petite ville, donc oui, on se connaît tous. ma boutique a pas mal de succès et j'ai tout de même une bonne poignée de potes. mais je me sens pas inclu dans la communauté de blackwood. j'ai toujours l'impression d'être à côté de la plaque, de ne pas comprendre le fonctionnement des autres habitants.

Quelle est ou quelle était votre réputation au lycée ?
au lycée, je rasais les murs des couloirs. j'étais pas timide, je n'étais juste pas intéressé par les autres. ces histoires d'élites, de groupes, ça m'a toujours écoeuré. j'étais dans la troupe de théâtre, mon professeur était un mec fantastique. c'est lui qui m'a fait découvrir la littérature française.

Croyez-vous en l'existence d'événements paranormaux ? Si oui, en avez-vous déjà fait l'expérience ?
évidemment que j'y crois. j'ai pas la prétention de croire que l'être humain est la race prédominante de la galaxie. il faut calmer et relaxer son égo quelquefois. bon, je n'y consacre pas ma vie quoi. pas comme ma mère. depuis que mon père est décédé, elle a légèrement vrillé, elle est persuadée de communiquer avec lui quelquefois. ça m'encourage à ne pas aller lui rendre visite.

Avez-vous un rêve ou un cauchemar récurrent ?
parfois, je rêve que je me réveille. ouais, c'est bizarre. je suis dans ma chambre, je suis cloué au lit et je ne peux pas bouger. j'ouvre les yeux et je le vois, debout aux pieds de mon lit. une silhouette masculine, grande, très grande avec de longs bras qui lui arrivent presque aux pieds. il n'a pas de visage. il.. il n'a pas de faciès quoi. juste une tête, une putain de tête. je me réveille toujours en sueur.

Quel est le dernier rêve que vous avez fait ?
j'ai rêvé que je parlais avec un ours. on buvait une bière dans un bar et tout le monde riait de lui car il ne portait pas de vêtement. ce qui m'étonnait, évidemment. pourquoi un ours porterait des fringues ? ça n'a pas de sens.

✩ Under a sky full of stars.

01 › dallas ne s'entendait pas avec son père, shériff de la ville. ce dernier s'arrachait les cheveux à l'idée que son fils veuille être un artiste. leur relation était composée de désaccords et de conflits. dallas a alors quitté le domicile familiale alors qu'il n'était âgé que de seize ans. il créchait chez son meilleur ami en attendant de trouver une situation un peu plus stable. 02 › aujourd'hui, il n'a que très peu de contact avec sa mère. après le décès de son père, la famille s'est complètement dissout. il aurait aimé avoir plus de soutien de sa mère lors des disputes avec son père. les deux ne sont pas issus du même monde et le disquaire en a toujours souffert. 03 › il est toutefois proche de ses deux petites soeurs. surtout d'andréa. tout les oppose mais ça ne les empêche en rien de s'aimer. il aimerait parfois la voir décompresser et lui faire comprendre qu'elle n'a plus à vivre dans l'ombre patriarcale. jolie, c'est autre chose. il la hait, elle l'agace avec ses manière de princesse. mais il prend un malin plaisir à la taquiner, les deux hewitt se vannent sans cesse et ne sont jamais à l'abris de commettre des conneries lorsqu'ils sont dans la même pièce. en d'autres termes : le jeu du chat et de la souris. 04 › dallas vit au dessus de sa boutique, dans un studio. c'est pas très grand, mais il ne s'en est jamais plaint. c'est assez chaleureux et cosy comme endroit. des plantes vertes un peu partout et des affiches de cinéma qui tapissent les murs. c'est l'endroit idéal pour écouter du bon son, fumer un joint et réfléchir au sens de la vie. 05 › le garçon est bisexuel. il ne s'en cache pas mais ce n'est pas pour autant que ça ne le peine pas. il a toujours été difficile d'affronter les critiques et la fermeture d'esprit de certaines personnes. c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il n'a jamais pu avoir une histoire sérieuse avec un garçon, enfin ... 06 › il fume, des joints, des clopes. c'est probablement son côté hippie qui ne demande qu'à sortir. il fume avant de manger, après manger, lorsqu'il est avec des gens, lorsqu'il est seul, au réveil comme au coucher. son appartement, tout comme sa boutique, est embrumé de fumée de cigarette. 07 › dallas est assez tactile. c'est le genre de mec à prendre ses clients dans ses bras lorsqu'il sent une connexion artistique. il est très, trop, chaleureux. dans le fond, il ne demande sûrement qu'à être aimé. 08 › il n'a pas le permis, et il refuse de le passer. il prétend que c'est pour éviter de polluer la ville mais il a surtout peur d'être au volant. quand il était gamin, son père voulait à force qu'il s'intéresse aux voitures. il préférait jouer, en cachette, avec des figurines ou des poupées. dallas est persuadé que c'est à cause de ça qu'il a la trouille de conduire. 09 › il y a cette nana, elle a la vingtaine, mais elle lui plaît. ça le rend mal à l'aise, il a l'impression d'éprouver des sentiments qui badigeonnent dans le sale et la perversité. c'est pourtant très saint. c'est tout dallas, il aime se compliquer la vie et s'engouffrer dans des dilemmes dont il est l'unique responsable.

✩ Falling masks.

PSEUDO/PRÉNOM › mal de nuit, mais tu peux, tu dois m'appeler alan
PRÉSENTATION PERSONNELLE › j'ai vingt-et-un ans, je vis à toulouse et je suis sacrément vulgaire, sorry not sorry
FRÉQUENCE DE CONNEXION › 5/7j
AVATAR › oscar isaac purée
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? › je le suis depuis ces premiers pas sur bazzart
MOT DE LA FIN › les filles, je suis trop fière de vous. vous avez fait un excellent travail, je suis déjà fou amoureux de votre petit bébé, de notre nouvelle maison ! un grand merci