AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez
 

 birds get vertigo too (boyd)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Andrea Hewitt
Andrea Hewitt
Bad Cop in Town

Bad Cop in Town
Messages : 1225
Crédit : autumnleaves
birds get vertigo too (boyd) Tumblr_o3hf75Grw61rtwv76o1_r2_250

Occupation : Adjointe du shérif.
Réputation : L'enfant terrible Hewitt, éternelle célibataire, minsanthrope, que l'on soupçonne de préférer les femmes.

birds get vertigo too (boyd) Empty
MessageSujet: birds get vertigo too (boyd)   birds get vertigo too (boyd) EmptyDim 11 Fév - 18:28

Birds get vertigo too.
on a country road, 7pm.
Boyd Desmond + Andrea Hewitt

L'annonce était sur les ondes depuis le matin déjà : la tempête Gasparo, d'abord destinée à se concentrer sur les côtes, avait pénétré les terres et était en route vers le Wisconsin. Avec des rafales de vent de plus de 200 km/h attendues et des orages violents localisés, toutes les forces de maintien de l'ordre avaient été prévenues, et avaient été invitées à organiser des patrouilles afin d'informer les citoyens. A la grande surprise d'Andrea, elle avait été affectée à un véhicule avec le shérif Desmond, et tous deux allaient donc avoir l'immense plaisir de sillonner les routes toute l'après-midi pour prévenir les populations et veiller à ce que cette intempérie se déroule sans danger. Ils n'avaient pas eu l'occasion de discuter depuis leur échange précédent - d'ailleurs, ils ne s'étaient jamais retrouvés en tête-à-tête, et Andrea ne s'en portait pas plus mal.

Après avoir traversé les principaux quartiers de Blackwood et les différents lieux de vie, annonçant à tous de ne pas quitter les espaces où ils se trouvent, les voilà partis sur les routes de campagne, parcourant les environs afin d'aller à la rencontre de personnes potentiellement isolées. La pluie s'abattait sur eux depuis des heures déjà, mais n'en finissait pas de s'intensifier, et l'obscurité s'était installée pour de bon. Il était quasiment impossible d'avancer normalement sur la route, et ils roulaient difficilement. La radio grésillait des messages de leurs collègues, procédant à la patrouille dans d'autres zones environnantes. Certains annonçaient s'être arrêtés, face à l'impossibilité de conduire dans ces conditions.
Andrea, qui avait le volant, ne voulait se résoudre à faire de même : le plus vite ils auraient fini,
le plus vite ils seraient rentrés chez eux, et non plus confinés dans cet espace bien trop étroit au sein duquel il allait finir par devenir inévitable de parler ; ce qu'elle s'était escrimée à ne pas faire depuis le début de la ronde.


« On devrait peut-être faire demi-tour ? Je connais le secteur, il n'y a pas une maison par ici. » se risqua à affirmer Andrea qui connaissait les environs de la ville par cœur. Pourtant, elle avait comme le pressentiment que le shérif allait souhaiter poursuivre plus loin son investigation - tout comme elle l'aurait certainement fait, si elle n'avait pas été coincée dans cette voiture avec lui.
Revenir en haut Aller en bas
https://blackwood.forumactif.com/t30-andrea-oiseau-tempete
Boyd Desmond
Boyd Desmond
passenger ✩ stay a little more

Messages : 132
Crédit : Lux Aeterna + Gentleheart
birds get vertigo too (boyd) Giphy

Occupation : Shérif parachuté en sept. 1984, après le décès du patriarche Hewitt. Ex-officier de police à Detroit, sensible aux affaires de racisme et de drogue.
Réputation : Grâce à un travail sérieux, beaucoup de diplomatie et de gros efforts pour s’intégrer, le shérif commence à gagner le respect et la confiance des habitants. Boyd reste néanmoins un étranger de passage qui n’a aucun ami à Blackwood.

birds get vertigo too (boyd) Empty
MessageSujet: Re: birds get vertigo too (boyd)   birds get vertigo too (boyd) EmptyMar 13 Fév - 6:56

Come to me.

Pour Boyd Desmond, qui traversait une semaine particulièrement éprouvante, il était clair que les culs bénis avaient tort. L’enfer n’était pas cet abyme de feu aux relents de soufre que les prêcheurs aux yeux exorbités décrivaient en agitant leur foutue bible. Ils comptaient vraiment sur cette métaphore ridicule pour dissuader leurs ouailles de ne pas suivre leurs dix commandements antédiluviens ?
En réalité, l’enfer était un endroit bien réel, un no man’s land situé dans les profondeurs crasses du trou-de-balle du monde. D’ailleurs, ses pluies battantes et glaciales éteindraient n’importe quel fantaisiste geyser de flammes. Comme quoi, la réalité l’emporte toujours sur la fiction.
Pire que l’enfer, le shérif connaissait à présent le purgatoire. Même décor, sauf qu’il patrouillait en sus avec Andrea « figure coincée » comme seule compagnie. À croire qu’il s’était comporté en vil pécheur. Une accusation que l’ex-alcoolique à la gâchette malheureuse ne contesterait pas, mais quand même, il y avait bien pire que lui.

Pour ne rien arranger à son malaise, c’était « visage de cire » qui conduisait la voiture de police. Boyd était foncièrement un homme d’action, pas du genre à rester le cul assis derrière un bureau ou se contenter du siège passager.
Elle n’avait pas pipé mot. Lui non plus, d’ailleurs. Hormis une poignée de contacts radio, le shérif rompu de fatigue brisait quelquefois le silence de l’habitacle avec des borborygmes ou des grognements face à ce qu’il croyait apercevoir dans cette purée de pois noire. Mu par une étrange obsession, il scrutait les alentours avec le zèle d’un épagneul guettant du gibier, les yeux collés sur la vitre ou le parebrise.

Come to me. Come to me.

Son cœur se souleva. Ils avançaient dans la bonne direction.

Quand son adjointe proposa de faire demi-tour, toutes les fibres de son corps lui hurlèrent d’accepter sur-le-champ, de quitter cet endroit de perdition. Mais une voix dissonante, hypnotique, lui soufflait une tout autre comptine. Elle attirait le shérif comme un aimant.

Come to me. Come to me. Come to me.

La voix de Theresa.

« Hors de question de rebrousser chemin. Que le secteur soit habité ou pas, on a une patrouille à terminer. », aboya-t-il sans quitter la route de ses yeux aux cernes profondes.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, madame Theresa Desmond, morte et enterrée dix-huit mois plus tôt, appelait son mari depuis cette Dead Zone. Boyd savait que la conductrice ne l’entendait pas, car la voix parlait directement dans sa tête, pas à travers ses oreilles.

Come to me. Come to me. Come to me. Come to me.

Ne t’inquiète pas, Theresa, je ne rebrousserai pas chemin.

L’intervention d’Andrea eut néanmoins pour effet, l’espace d’un instant, de ramener le shérif dans le monde des vivants. Posées sur le bas des cuisses, ses mains se nouèrent comme si elles empoignaient le fil invisible de la réalité.
Le flic de Detroit n’avait jamais été capable de détester sa collègue, malgré son caractère revêche et les sérénades des premiers mois. Plus grave, l’orpheline de père lui renvoyait son propre deuil en miroir, avec l’image d’une plaie béante qui refusait de cicatriser. Côtoyer cette femme était désagréable, difficile, mais un homme responsable devait encaisser et se montrer fort en toutes circonstances. Surtout quand on portait l’insigne de shérif.
Heureusement, la harpie aux griffes acérées avait fini par enterrer la hache de guerre au lieu de chercher à le scalper. En dépit des tensions qui subsistaient entre eux, le veuf éprouvait trop de compassion à son égard pour s’adresser à elle comme à un vieux cabot galeux. En outre, elle avait amplement démontré son engagement et ses compétences de policière, deux qualités qui méritaient l’estime de leur profession.

Cette fois, il tourna la tête pour regarder son interlocutrice, prononçant chaque mot avec douceur et lenteur. Son élocution inhabituelle trahissait son remords autant que son accablement.
« Pardon, Andrea. Je voulais dire que même en l’absence d’habitations, il y a peut-être des véhicules accidentés ou égarés dans les parages. Avec cette météo apocalyptique, un automobiliste peut facilement dévier de son itinéraire et se perdre dans ces routes de campagne. Ou même finir dans le talus, on y voit à cinq mètres et la chaussée est glissante. »

Come to me. Come to me. Come to me. Come to me. Come to me.

J’arrive, honey, j’arrive.

Les yeux injectés de sang du shérif scrutaient avidement la pénombre à la recherche d’un fantôme.
Revenir en haut Aller en bas
https://blackwood.forumactif.com/t201-my-life-is-a-mess-of-shit-boyd-desmond https://blackwood.forumactif.com/t202-my-life-is-a-mess-of-shit-boyd
Andrea Hewitt
Andrea Hewitt
Bad Cop in Town

Bad Cop in Town
Messages : 1225
Crédit : autumnleaves
birds get vertigo too (boyd) Tumblr_o3hf75Grw61rtwv76o1_r2_250

Occupation : Adjointe du shérif.
Réputation : L'enfant terrible Hewitt, éternelle célibataire, minsanthrope, que l'on soupçonne de préférer les femmes.

birds get vertigo too (boyd) Empty
MessageSujet: Re: birds get vertigo too (boyd)   birds get vertigo too (boyd) EmptyDim 4 Mar - 14:17

La pluie dense continuait de déferler sur le pare-brise, les gouttes tombées résonnant comme autant d'impacts de balles, répandant leur son sourd à travers tout l'habitacle du véhicule où le silence était de mise, exception faite des interventions radiophoniques d'autres patrouilles.

Alors qu'elle venait de proposer de reprendre la route en sens inverse, faire demi-tour et ne pas poursuivre cette périlleuse patrouille sur des routes qu'elle savait désertes, le shérif lui fit une répondre cinglante, d'un ton qu'elle ne lui connaissait pas.
« Hors de question de rebrousser chemin. Que le secteur soit habité ou pas, on a une patrouille à terminer. » Si entre eux, les choses n'avaient jamais été simples, il n'avait pourtant jamais haussé la voix. Peu d'emphase et d'enthousiasme, oui, mais les cris n'étaient pas fréquents, ni chez l'un, ni chez l'autre. Ils se contentaient généralement d'une platitude lasse, partageant les informations essentielles au bon fonctionnement du commissariat. Sans plus.

A l'entendre ainsi, Andrea sentait que quelque chose clochait chez le shérif. Elle se contenta donc de grommeler un faible
« Ok, pas la peine de s'énerver... » à peine articulé, tout en poursuivant la route, qui se transformait peu à peu en une piste rendue boueuse par la pluie.

« Pardon, Andrea. Je voulais dire que même en l’absence d’habitations, il y a peut-être des véhicules accidentés ou égarés dans les parages. Avec cette météo apocalyptique, un automobiliste peut facilement dévier de son itinéraire et se perdre dans ces routes de campagne. Ou même finir dans le talus, on y voit à cinq mètres et la chaussée est glissante. »

Son explication faisant sens, elle le savait, et ne pouvait que l'accepter. Encore une fois pourtant, elle nota un regard hagard, perdu. Boyd lui semblait bien loin de son état habituel. Ils n'avaient beau pas être en excellents termes, elle le savait perspicace et efficace, capable d'une certaine concentration. Mais aujourd'hui, dans l'obscurité du véhicule, elle notait chez lui une dissipation et une inquiétude ne lui ressemblant pas.

Dans l'absolu, il était dans le juste : il aurait été aisé pour un étranger de se perdre par ce temps, sur ces routes. Seulement voilà, les étrangers étaient rares - voire inexistants - à Blackwood, et Andrea savait pertinemment qu'aucun habitant n'aurait pris le risque d'emprunter cette voie en voyant les nuages noirs au dessus de leurs têtes. Mais elle jugea bon de ne pas le contrarier. Quitte à partager un véhicule, autant le faire sans animosité.
« Oui, d'accord. » Ils roulaient désormais à moins de dix kilomètres/heure, tant il leur fallait être prudents et attentifs. La soirée allait être longue, à ce rythme-là.

« Sinon, vous... ça va? » Elle se souvint de l'échange qu'ils avaient eu lors de la précédente tempête de neige, premier apaisement de leurs relations épineuses. Andrea n'était pas sans ignorer la difficile position du shérif, et s'imaginait que c'était là l'explication de son étrange état du jour. « Vous vous sentez bien à Blackwood? » Si on lui avait dit, quelques semaines plus tôt, qu'elle s'inquiéterait de la santé mentale de Boyd Desmond, celui qui lui avait volé son poste, elle n'y aurait pas cru. Et pourtant, la voilà en train de s'en enquérir, tout en se persuadant de simplement faire la conversation par politesse, quand en réalité c'était un nouveau pas envers lui, dont elle se rapprochait petit à petit.

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
https://blackwood.forumactif.com/t30-andrea-oiseau-tempete
Boyd Desmond
Boyd Desmond
passenger ✩ stay a little more

Messages : 132
Crédit : Lux Aeterna + Gentleheart
birds get vertigo too (boyd) Giphy

Occupation : Shérif parachuté en sept. 1984, après le décès du patriarche Hewitt. Ex-officier de police à Detroit, sensible aux affaires de racisme et de drogue.
Réputation : Grâce à un travail sérieux, beaucoup de diplomatie et de gros efforts pour s’intégrer, le shérif commence à gagner le respect et la confiance des habitants. Boyd reste néanmoins un étranger de passage qui n’a aucun ami à Blackwood.

birds get vertigo too (boyd) Empty
MessageSujet: Re: birds get vertigo too (boyd)   birds get vertigo too (boyd) EmptyMer 7 Mar - 6:51

La malchance collait aux basques de Boyd comme un chewing-gum au dossier d’une chaise.
Depuis son arrivée à Blackwood quelques mois auparavant, il s’était efforcé de nouer le dialogue, de se montrer patient et faire preuve de diplomatie. En particulier envers son adjointe.
Il menait aussi une existence solitaire, puisqu’aux yeux de tous il incarnait une fonction, celle de shérif, comme un épouvantail incarnant la fonction de repoussoir au milieu d’un champ. Les rares questions d’ordre privé qu’on lui posait, il les éludait le plus souvent par une pirouette. Le mouton noir de Detroit ne pouvait dévoiler les circonstances de son arrivée, pas plus que le veuf ne désirait évoquer la mémoire de sa défunte épouse.
Pourtant, alors qu’Andrea témoignait pour la première fois de l’attention à son égard, une attention qui devait plus qu’à la politesse, Boyd tournait le dos à cette ouverture.
Sourd aux voix des vivants, aveugle à leurs regards compatissants, il était coincé quelque part entre le passé et l’avenir, dans un pandémonium où se déchaînaient forces naturelles et surnaturelles.

Un éclair zébra le ciel d’encre, imprimant sa marque bleutée au milieu de ce déluge infernal.
Elle était là. Theresa était là. Elle se tenait au sommet d’un tertre, vêtue de sa magnifique robe de mariée, une main en appui sur un érable noir centenaire.

« Arrêtez la voiture ! », cria Boyd le regard fixé sur cette vision fantomatique.

La voiture ne roulait pas vite, mais le shérif avait perdu toute notion de l’espace. Pressé d’arrêter le véhicule sur l’asphalte humide, il s’empara du frein à main et le releva d’un coup sec.
Deux secondes plus tard, alors que la conductrice stabilisait le véhicule, le forcené ouvrit la portière et se jeta sur la chaussée, comme attiré par une force irrésistible. Il n’avait même pas fermé sa parka ou rabattu le capuchon.
Sans prendre la peine de regarder derrière lui, Boyd se précipita vers le monticule qu’il avait aperçu. Ce qui se trouvait entre son objectif et lui n’avait aucune importance. Il aurait pu tout aussi bien franchir un terrain de mines signalé de pancartes menaçantes sans dévier de sa trajectoire : une parfaite ligne droite où il glissa et trébucha plus d’une fois.

Arrivé au sommet du tertre, le pantalon couvert de boue et le souffle court, Boyd cria le nom de sa femme partie trop tôt. Il piétina dans toutes les directions, les yeux hagards et le visage grimaçant de douleur. Ses hurlements déchiraient l’obscurité avant qu’une bourrasque les emportât, des trombes d’eau se mêlaient à ses larmes pour ruisseler sur son corps las.
Pris d’une impulsion subite, il décida de creuser au pied de l’arbre où s’était tenue Theresa. Sous un mince couvert de gadoue, ses doigts engourdis par le froid se heurtèrent à une terre dure et compacte. De façon fortuite, son regard perdu se posa sur une branche solide qu’il s’empressa de saisir. Utilisant l’instrument à deux mains, il creusa le sol avec l’acharnement d’un prisonnier excavant la clé de sa geôle.
Soudain, le bâton percuta un objet dur dans un claquement métallique. Boyd jeta au loin la pioche improvisée et plongea ses mains écorchées dans le trou grossier qu’il venait de dégager. Ses ongles noircis rencontrèrent les maillons délicats d’une petite chaîne, sur laquelle il tira précautionneusement.
Un minuscule rayon de soleil parvint miraculeusement à se frayer un chemin à travers l’épaisse couche de nuages, éclairant la scène d’une pâle lueur. Agenouillé dans la boue, le shérif de Blackwood brandissait un collier dont la chaîne scintillait d’une couleur dorée, un pendentif ovale suspendu à son bout.
Revenir en haut Aller en bas
https://blackwood.forumactif.com/t201-my-life-is-a-mess-of-shit-boyd-desmond https://blackwood.forumactif.com/t202-my-life-is-a-mess-of-shit-boyd

Contenu sponsorisé



birds get vertigo too (boyd) Empty
MessageSujet: Re: birds get vertigo too (boyd)   birds get vertigo too (boyd) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
birds get vertigo too (boyd)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» going home. w/boyd
» My life is a mess of shit (Boyd)
» As cynical minesweepers - boyd [terminé]
» My life is a mess of shit (Boyd Desmond)
» Reunion in jail (Boyd, Robin, Elio)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Moonage Daydream :: ✩ BLACKWOOD, WISCONSIN ✩ :: Countryside-
Sauter vers: